Située au coeur du quartier Saint-Roch, à Québec, la librairie La Page Noire est une librairie anarchiste autogérée visant la promotion d'alternatives au capitalisme, au contrôle de l'État sur nos vies ainsi que l'abolition de toutes autres formes d'oppressions. Dans une démarche d'ouverture et d'échanges, La Page Noire a pour mission de diffuser de l'information sur les luttes et les enjeux historiques et actuels .
Venez y bouquiner, prendre un café, rencontrer de gens avec qui discuter de féminisme, d'anarchisme, de surréalisme et plus encore...

1.25.2015

Dans la bibliothèque tu trouveras : l'anarchie expliquée à mon père de Thomas Déri et Francis Dupuis-Déri


Francis Dupuis-Déri à fait un petit livre de vulgarisation sur l'anarchisme. Plutôt que d'expliquer l'anarchie à sa fille ou à son fils, il l'explique à son père: Thomas.
Dans un dialogue bien monté Thomas et Francis passent en revue toutes les questions liées à l'anarchie :
  • définition de l'anarchie
  • les différents courants
  • les modes d'action
  • la place des femmes
  • la relation vis-à-vis de l'Etat....
… j'en passe et des meilleurs.
Petit bémol cependant, le livre ne comporte pas de table des matières, il est donc difficile de piocher dedans si l'on est un public averti en matière d'anarchisme. Ce livre est donc recommandé à ceux qui veulent s'initier aux joies de l'anarchisme.

1.21.2015

Mardi 27 janvier à 19h: Histoire et perspectives des luttes LGBTQ+

Mardi 27 janvier à 19h aura lieu à la Page Noire un atelier sur l'histoire et les perspectives des luttes LGBTQ+, dans le cadre des pensées sauvages organisées par le collectif subvercité.

Cette présentation portera sur les différentes luttes du spectre LGBTQ+ (Lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, queers et plus), d'abord du point de vue occidental à partir de la moitié du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui, en prenant en compte les différents types de groupes politiques, leurs buts, leurs différences et leurs stratégies.

Celle-ci se terminera par un exposé des différentes luttes LGBTQ+ d'aujourd'hui, les apports de l'intersectionnalité et des relations que ces luttes partagent avec d'autres groupes d'idéologies différentes (féministes, anarchistes, etc.).

On terminera la session avec une discussion sur le sujet selon les intérêts des participants et du savoir de chacun. 


https://www.facebook.com/events/1591287207774953/?ref_dashboard_filter=upcoming


A mardi!

1.16.2015

Nouveaux horaires d'hiver!

Salut à touTEs,

Nous sommes désormais fermés le Mardi, par contre on est toujours là de 15h à 20h du mercredi au vendredi.

A bientôt!

1.05.2015

Conférence sur le féminisme et militantisme -paradoxe et réciprocité- à la Page noire mardi 13 janvier à 19h


Mardi 13 janvier, Page noire, 19 h

Le féminisme est un ensemble d'idées cherchant à promouvoir les droits des femmes.
Les femmes qui ont pour objectifs d'abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes, et qui œuvrent dans des organismes, syndicats, associations, groupes communautaires, institutions de tous genres, ne se divisent pas en deux pour ce faire, mais elles peuvent être appelées à faire quelques compromis, à certains moments.
Qu’en est-il lorsqu’elles militent dans des groupes de gauche qui ont pour principe affiché entre autres le féminisme? Elles doivent se dire que voilà une organisation qui vise à promouvoir les droits des femmes (on parle de l’ensemble des femmes) et qui vise à abolir les inégalités entretenues partout, que ce sera plus simple de militer dans ces groupes, en tout cas en ce qui concerne la question du féminisme.
Ce n’est pas si simple, en pratique.
Aucun de ces groupes visant à construire une solidarité de ses membres sur une base commune de lutte contre le capitalisme ou le patron ou la direction, etc., ne va dire qu’il est contre le féminisme, ça ne se fait plus. Au mieux, il va l’inscrire dans sa charte parce que c’est dans l’air du temps. Au pire, il ne va pas voter pour l’inscrire. Mais ensuite, appliquer ça, c’est une autre affaire. Au final, ça deviendra ‘’la jument de bataille’’ des filles féministes du groupe, qui finiront par se former en sous-comité féministe, qui apporteront en AG parfois des propositions à saveur roses ainsi de suite.
Ça finira par grincer, par ne plus tourner rond, par causer des désaffections. Certains vont penser que ce serait peut-être mieux que les femmes se rencontrent entre femmes en non-mixité, en somme.
Les féminismes sont aussi très pluriels. Il y a des féministes abolitionnistes et des féministes qui prennent la défense des travailleuses/eurs du sexe; il y a des féministes qui s’opposent farouchement au port du voile et en font un enjeu principal et d’autres qui prennent une position carrément plus inclusive. Il y a divers sujets qui font discuter les féministes et ne font pas consensus, que ce soit les mères porteuses et tout ce qui entoure un ‘’droit à l’enfant’’, etc. Il n’y a donc pas que dans des groupes mixtes qu’il y a des discussions vives. Ce n’est pas parce que des individues se reconnaissent comme femmes – et féministes - qu’elles ont en commun plus qu’une oppression spécifique.
Il y a les queers qui refusent les identités de genres. Pourtant il y en a qui se disent queers et féministes… Ça parait queer quand tu te vois pas comme femme, d’identifier une oppression spécifique. Mais ces queers refusent surtout l’hétéronormativité associée au patriarcat.

Finalement, est-ce possible de militer en tant que femme et féministe, et si oui, au sein de quel genre de groupe est-ce le plus possible de le faire? La discussion est ouverte lors de cet atelier.